Photo-finish

Description extraite de www.wikipedia.fr

On utilise la photo-finish dans des compétitions de course, quand plusieurs concurrents passent la ligne d’arrivée dans un intervalle de temps très réduit qui peut être de l’ordre du millième de seconde. Quand la différence ne peut être remarquée à l’œil nu, on prend une série de photos tirées très vite les unes après les autres (jusqu’à 1 000 images par seconde) ou une vidéo pour vérifier les résultats avec précision. De nos jours, on utilise des appareils photographiques numériques, déclenchés par des lasers ou des cellule photoélectriques.

Autrefois, un photographe était placé sur la ligne d’arrivée, et prenait une photo lors de l’arrivée des concurrents. Aujourd’hui, la photo-finish est utilisée dans pratiquement toutes les compétitions de courses. Certaines compétitions utilisent des boîtiers électroniques placés sur les concurrents (c’est le cas des sports mécaniques comme la F1 ou la MotoGP), mais la photo-finish est considérée comme la preuve la plus précise.

Technique

La photo-finish n’est pas une photo instantanée de l’arrivée, mais une représentation temporelle de ce qui se passe dans l’axe de la caméra, parfaitement calé sur la ligne d’arrivée.

L’image fournie par cette caméra est découpée pour ne garder que la bande centrale (la ligne d’arrivée), cette image fait 1 pixel de large sur 1 024 pixels de haut. À chaque millième de seconde, le cadenceur du chronographe ajoute la bande centrale de l’image (1 pixel) à la suite de l’image précédente, créant une image non instantanée mais une sorte de « déroulant » du temps. Ceci explique l’aspect « déformé » des images produites par les caméras de photo-finish[1].

A l’époque de l’argentique, le système était identique. Il suffisait de faire défiler le film de façon ininterrompue devant une fente d’obturation, parfaitement alignée sur la ligne d’arrivée. Pour limiter la déformation de l’image, on faisait défiler le film à la même vitesse que les coureurs.

Cyclisme – Caméra Photofinish

La photofinish utilise une caméra dont la particularité est d’avoir un capteur numérique vertical utilisant toute la hauteur utile de l’optique utilisée, mais seulement quelques pixels sur sa largeur. Le capteur numérique a pour ainsi dire la forme d’une allumette debout. Le technicien positionne cette « fenêtre » vertical sur la ligne d’arrivée (athlétisme, avirons, vélos, courses hippiques, etc.). Quand l’arrivée a lieu, l’opérateur capte le passage devant le poteau de tous les concurrents. La caméra enregistre alors des centaines voir des milliers de prises de vues à la seconde (selon la vitesse de passage). Toutes ces prises de vue assemblées cote à cote reconstituent parfaitement l’ordre d’arrivée des participants avec une précision allant jusqu’au millimètre. Transmise de la caméra sur un PC, l’image de l’arrivée est visible immédiatement. La photofinish ressemble alors à un long ruban ou les concurrents apparaissent au fur et à mesure de leur passage devant la ligne d’arrivée. L’espace qui les sépare les uns des autres est en réalité un écart temps. Contrairement à ce que la majorité des gens croient, l’utilisation de la photofinish n’est pas automatique. Elle nécessite bien un opérateur. Non seulement pour la mise en place du système mais aussi pour son utilisation.

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